L’équipe THERAVIR couvre à la fois les champs de la recherche fondamentale, de la recherche clinique et de la santé publique dans le but de faire progresser la recherche médicale dans le combat contre le VIH/SIDA. Cette équipe offre une occasion unique de collaboration entre virologues, cliniciens infectiologues et cancérologues, épidémiologistes et statisticiens.

Notre recherche est caractérisée par des approches aussi bien fondamentales qu'appliquées. Nous développons des projets de recherche avec des implications immédiates sur la prise en charge des patients et les processus de prise de décisions des politiques de santé, mais également des projets plus fondamentaux afin de mieux caractériser la génétique et la résistance virale, la physiopathologie de l’infection à VIH et des maladies virales qui lui sont associées.

Notre programme scientifique est basé sur une recherche translationnelle allant de la paillasse, en passant par le lit du malade, jusqu’à l’échelon de la population. L'interaction entre ces différentes approches est un point clé de notre équipe. En effet, il est tout à fait unique de pouvoir combiner au sein d’une même équipe le développement de molécules antivirales, l’étude des mécanismes moléculaires de la résistance, l'évaluation de l’efficacité clinique de médicaments ou de stratégies thérapeutiques et leur mise en œuvre au niveau populationnel, avec également une orientation et un engagement fort vers les pays à ressources limitées. Nous cherchons à optimiser les stratégies préventives et thérapeutiques actuelles destinées à combattre le VIH/SIDA. L’évaluation coût-efficacité de ces interventions est aussi l’une de nos priorités afin de pouvoir orienter les pouvoirs publics dans leurs prises de décisions. Toutes ces recherches sont en grande partie basées sur des cohortes et des essais cliniques coordonnés à travers le Centre de Méthodologie et de Gestion (CMG) de l’Agence Nationale de Recherches sur le SIDA et les hépatites virales (ANRS) de l’équipe.

Bien que le traitement antirétroviral universel soit recommandé, l’infection par le VIH demeure un défi majeur de santé publique en France avec un nombre stable de nouvelles infections, la nécessité d’un traitement à vie et le fardeau de complications qui en découle avec un risque accru de comorbidités chez les patients vieillissants (p. ex., cancers) et la résistance aux antiviraux. Sur la base de ces différentes problématiques, nous avons identifié quatre axes de recherche : stratégies thérapeutiques antirétrovirales, physiopathologie de la persistance du VIH, cancers associés au VIH, stratégies de prévention de l’épidémie VIH et surveillance de la résistance.